Déboires

Tropicale Amissa Bongo : le meilleur gabonais avoue « Nous n’avons rien dans les jambes ! »

Tropicale Amissa Bongo : le meilleur gabonais avoue « Nous n’avons rien dans les jambes ! »
Tropicale Amissa Bongo : le meilleur gabonais avoue « Nous n’avons rien dans les jambes ! » © 2023 D.R./Info241

La Tropicale Amissa Bongo a repris ses droits ce lundi après deux années d’interruption. Une course cycliste organisée par le Gabon à laquelle prend l’équipe gabonaise, sempiternelle parent pauvre de sa propre compétition maison. Le meilleur gabonais du tournoi, Glenn Morgan Moulingui, n’est pas allé par le dos de la cuillère pour décrire leurs conditions de préparation qui auraient été bâclées et les dessous d’une participation qui s’annoncent déjà chaotique.

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Le cycliste Glenn Morgan Moulingui qui demeure le meilleur cycliste gabonais depuis l’entame de cette édition, s’est confié jeudi à nos confrères de l’Union. Pour le coureur gabonais, les conditions de participation ne sont toujours pas réunies par la Fédération gabonaise de cyclisme (Fégacy) et le ministère des Sports qui se renvoient la responsabilité. Les coureurs gabonais sont ainsi animés par la seule fibre patriotique dans une compétition qui demande matériel et professionnalisme.

Les difficiles conditions des cyclistes gabonais

« En ce moment, j’ai pour objectif d’être dans les temps à cause de notre mauvaise préparation et de notre mauvais matériel », a avoué le coureur. « On donne ce qu’on peut pour être dans les temps et pas être hors délai, dans les chutes, etc », a poursuit l’athlète gabonais quelque peu découragé. Avant de lâcher la bombe : « Sans vous mentir, on n’a rien dans les jambes. Et, pour clôturer le tout, les vélos en mauvais état. Là, ce n’est que le moral qui travaille et l’envie de bien représenter le pays qui fait en sorte qu’on puisse se mettre à fond ».

Glenn Moulingui évoque également les conditions dans lesquelles évoluent les cyclistes gabonais engagés dans cette 16e édition. « Nous n’avons pas assez d’énergie. Les autres fonctionnent avec les vitamines. Comme vous pouvez le constater, les autres fonctionnent avec des barres énergétiques. Et, nous ne fonctionnons qu’avec des bananes », a dévoilé le coureur sur l’envers du décor de cette compétition qui fait le bonheur des cyclistes internationaux mieux outillés.

Il décrit pour finir : « On n’a rien dans les jambes ! Mais, le corps est fatigué... A 40 kilomètres de l’arrivée, les équipes professionnelles et et africaines prennent des gels pour se remonter. Nous, on n’en a pas. On prend le départ en haut, et on chute en bas et rien ne nous remonte ». De quoi laisser laisser sur l’impréparation de l’équipe gabonaise et le manque de soutien logistique dont souffre nos coureurs qui malgré tout tentent de faire bonne figure.

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