Seconde candidature

Présidentielle 2023 : Malgré ses 0,42% en 2016, Raymond Ndong Sima à nouveau candidat !

Présidentielle 2023 : Malgré ses 0,42% en 2016, Raymond Ndong Sima à nouveau candidat !
Présidentielle 2023 : Malgré ses 0,42% en 2016, Raymond Ndong Sima à nouveau candidat ! © 2023 D.R./Info241

L’ancien Premier ministre d’Ali Bongo, Raymond Ndong Sima, croit toujours dur comme fer à ses chances de devenir président au Gabon. L’ancien membre du PDG a annoncé sa candidature samedi 14 janvier au cours d’une causerie organisée au corps de garde de la place des fêtes officielles d’Oyem, sa ville natale. Crédité de seulement 1 510 voix soit 0,42% des suffrages exprimés lors de la présidentielle d’août 2016 où il avait terminé 4e derrière Bruno Ben Moubamba, Raymond Ndong Sima veut y croire une seconde fois.

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Raymond Ndong Sima pourra-t-il enfin remporter la future présidentielle gabonaise prévue cette année ? Oui, à en croire l’intéressé qui croit pouvoir ravir le fauteuil présidentiel à son ancien patron Ali Bongo. Le même Ali Bongo qui l’avait confié les clés de la primature gabonaise lors de son premier septennat du 27 février 2012 au 24 janvier 2014 soit durant près de 2 ans.

L’ancien Premier ministre d’Ali Bongo veut prendre sa revanche

« Je voudrais avant tout vous remercier d’avoir répondu nombreux à mon invitation. Je vous ai fait venir afin de vous donner la primeur de l’annonce de ma candidature à l’élection présidentielle qui se tient cette année », a déclaré le futur candidat devant une foule entièrement acquise à sa cause à Oyem. Il lui en faudra plus pour espérer challenger réellement le président sortant Ali Bongo qui sera assurément candidat à un 3e mandat.

Interrogé par la presse, Raymond Ndong Sima a justifié sa candidature par "parce que j’ai un ensemble de solutions qui est plus solide que ceux que les autres proposent. C’est aussi simple que ça". Esquissant certaines de ces "solutions", il a notamment évoqué la nécessité de reformer les institutions politiques du pays. "Si vous soulez redresser le pays, il faudrait d’abord reformer les institutions politiques. C’est-à-dire rééquilibrer les pouvoirs entres les instances politiques, les assemblées, les cours judiciaires...", a-t-il proposé.

L’assistance à cette causerie-annonce de candidature

Une candidature de plus qui s’ajoute à plusieurs autres même si l’on ne sait toujours pas si l’opposition aura une candidature unique comme en 2016. Une candidature unique contre laquelle s’était opposée Raymond Ndong Sima. Une stratégie payante puisque Jean Ping l’avait emporté dans 6 des 9 provinces que compte le pays, selon les résultats officiels. Cette seconde candidature solitaire sera-t-elle la bonne ? Paviendra-t-il à passer le plafond de verre des 1% des suffrages ? Réponse dans les prochains mois.

@info241.com
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