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Faute de structure d’accueil, un malade mental élit domicile sur un banc public à Libreville !

Faute de structure d’accueil, un malade mental élit domicile sur un banc public à Libreville !
Faute de structure d’accueil, un malade mental élit domicile sur un banc public à Libreville ! © 2021 D.R./Info241

La scène est si désolante qu’on croirait la capitale gabonaise livrée à elle-même. À travers Libreville, des malades mentaux, communément appelés fous, déambulent dans les rues, dans l’indifférence totale des autorités. Au rond-point de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement, l’un d’eux a décidé de confisquer un des bancs publics érigés pour servir d’espace récréatif aux riverains pour sa chambre à coucher improvisée.

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Totalement jetée aux oubliettes, le déambulement des malades mentaux a longtemps repris de plus belle dans les rues de la capitale gabonaise. Entre le risque d’agression auquel ils exposent les populations et l’image avilissante que leur libre circulation renvoie auprès des touristes et autres communautés que le pays accueille, il est à se demander si le Gabon est encore dirigé.

Le malade bien décidé à occuper les lieux

Comme pour mieux marquer leur présence et le laisser-aller desdites autorités démissionnaires, l’un d’eux a investi avec armes et bagages le rond point de Nzeng-Ayong. Occupant un des bancs publics qui sert désormais de meuble et de dortoir en même temps, il y sème un bazar terrible. Dans l’indifférence la plus totale des autorités, dont de la mairie de cet arrondissement, l’un des plus vastes de la capitale gabonaise.

À quand une réelle prise en charge de cette catégorie de compatriotes de plus en plus nombreux ? Quelle politique, si tant est qu’il y en ait une, pour leur encadrement et leur prise en charge adéquate ? Des questions sans réponses que sommes-nous tentés de poser. Qui pour y répondre ? Triste et désolant... L’on se souvient pourtant que quelques jours après sa nomination, le sémillant ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, avait tout de suite promis de s’attaquer à la présence des malades mentaux dans les rues de la capitale gabonaise.

Un spectacle désolant en pleine capitale

Dans la foulée, une opération de traque de ces derniers fut lancée. Hyper médiatisée, ladite opération sporadique ne mit que le temps de quelques publi-reportages sur les médias privés et publics. Une opération de charme qui n’avait pas suffit à résoudre le problème malgré le satisfécit du membre du gouvernement. l’exemple de ce malade de Nzeng-Ayong est encore là pour faire mentir les optimistes.

@info241.com
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