Accords politiques

Dialogue d’Ali Bongo : l’opposition réclame toujours l’application des reformes, 4 ans après !

Dialogue d’Ali Bongo : l’opposition réclame toujours l’application des reformes, 4 ans après !
Dialogue d’Ali Bongo : l’opposition réclame toujours l’application des reformes, 4 ans après ! © 2021 D.R./Info241

Les partis d’opposition gabonaise ayant pris part au dialogue politique post-présidentielle d’Ali Bongo, ont-ils été floués ? Vent debout, ils ont exigé vendredi à Libreville, au cours d’un point de presse, l’application intégrale des actes de ce dialogue politique conformément à l’article 269 du protocole d’accord. Se défaussant sur le gouvernement gabonais, accusé d’être « impuissant », cette vingtaine de partis a crié son désarroi 4 ans après la tenue de ces assises et ses nombreuses promesses pour calmer le jeu politique entre l’opposition et la majorité présidentielle.

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La vingtaine de partis de l’opposition gabonaise ayant pris part au dialogue d’Angondjé (ARENA, EPI, FDR, MDJS, MORENA, PAGA, PPU, UNAF, RPR etc.) continue d’attendre l’application de nombreuses mesures, pourtant adoptées de concert avec la majorité présidentielle du 28 mars au 26 mai 2017. Réunis en conférence de presse hier, les responsables de ces formations politiques qui ont cru en la sincérité d’Ali Bongo d’apaiser le climat politique, attendent toujours la matérialisation de nombreuses reformes.

La photo de famille de ces leaders de l’opposition après leur déclaration hier

Parmi elles, l’application des nouvelles conditions de financement des partis politiques, la mise en place d’un système de paiement automatique des pensions retraites, l’effectivité de la reforme du Conseil national de la démocratie (CND). Des reformes oubliées par l’exécutif qui s’était pourtant engagé à amorcer ces changements pour ramener la quiétude après la présidentielle controversée d’août 2016 où Ali Bongo était sorti grandement affaibli par son rival Jean Ping.

Par la voix de Richard Moulomba, porte-parole de ces partis d’opposition ayant participé au dialogue d’Ali Bongo, ils ont également exigé l’application des « mesures de grâces présidentielles en faveur des détenus politiques, la création d’une commission adhoc paritaire en vue de l’indemnisation des victimes de la crise post électorale de 2016, la mise en place de la loi de programmation triennale en vue de la mise à niveau des infrastructures de transport, de santé, d’habitat, d’éducation, adduction d’eau et d’électricité sur toute l’étendue du territoire national ».

Outre ces attentes formelles, la vingtaine de partis ont exigé la levée de toutes les mesures discriminatoires empêchant les gabonais exilés par la force des choses, de revenir librement dans leur pays. Avant de dénoncer la prorogation indéfinie et permanente du couvre feu ainsi que du confinement du grand Libreville, le paiement des tests PCR, l’autorisation spéciale du ministre de l’intérieur pour tous les déplacements à l’intérieur du pays, toutes les mesures visant à contraindre les populations ainsi que les forces de sécurité et de défense à se faire vacciner.

@info241.com
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